30 Août 2014
Digital Detox AVEC L'ACCOMPAGNEMENT de PIERRE DASSIGNY PSYCHOTHERAPEUTE
Apprendre à vivre sans son téléphone portable
Publiée ce mardi, une enquête Edenred-Ipsos révèle que près de sept salariés sur dix affirment être sollicités par leur entreprise en dehors du bureau. 51% des cadres consultent leurs e-mails au lit, selon une autre étude menée par Roambi et Zebaz. 41% des internautes français auraient même du mal à se passer d'Internet plus de 3 jours. Ils sont souvent victimes du «Fomo» (Fear of missing out), c'est-à-dire la crainte de louper une information essentielle et le besoin irrépressible de consulter ses courriels quel que soit le moment.
Les Français seraient-ils trop accros? En quelque sorte... Mais une autre étude de l'Observatoire des modes de vie et de consommation d'Ipsos montre qu'ils seraient 30% à vouloir se déconnecter d'Internet pour faire une pause. C'est ce qu'on appelle le «digital detox», le besoin physique et mental de tout débrancher.
En 2011, le dessinateur Ced a été un des premiers a en parlé dans une BD intitulée Un an sans Internet. Journal d'une expérience. Un an plus tard, Thierry Crouzet lui emboîte le pas en publiant . Ce journaliste high-tech y raconte sa cure de désintoxication, «épuisé par quinze ans d'hyperactivité en ligne».
Des séjours sans téléphone portable. Depuis, les témoignages et les conseils en tout genre se sont multipliés sur le sujet.
Des entreprises ont même flairé la tendance et proposé des stages antistress pour les plus accros.
Le château La Gravière près de Bordeaux propose «un séjour digital detox» pour «revenir à l'essentiel». Smartphone, MP3, ordinateurs, radios et tablettes sont enfermés pendant le temps du séjour et un kit composé de livres, d'un jeu de cartes, de stylos et papiers est fourni au visiteur.
Une formule similaire lancée en février dernier est proposée par l'hôtel spa Les Célestins à Vichy.
Là encore, tous les gadgets du visiteur sont conservés dans un coffre-fort. En échange, le curiste enchaîne les massages, bains relaxants et autres séances de sophrologie pour apprendre à vivre sans son téléphone portable.
Des marques se sont également engouffrées dans la brèche. En février dernier, KitKat a installé aux Pays-Bas des zones sans Wi-Fi, où les signaux Internet sont bloqués sur un rayon de 5 mètres.En Bulgarie, la marque de bière Amstel a quant à elle proposé des casiers dans lesquels les consommateurs peuvent déposer leur téléphone portable pour la soirée. La clé de leur casier leur est remise avec un coupon qu'ils peuvent échanger au bar contre une bière gratuite.
Se déconnecter rend plus créatif
L'idée de se déconnecter est très ancienne. Déjà, dans l'Antiquité, le philosophe Sénèque prônait l'otium - un temps consacré au repos, à la méditation et à la lecture. Mais pourquoi est-il si important de débrancher? «Les études sont de plus en plus nombreuses à montrer que ceux qui prennent le temps de se déconnecter sont plus créatifs ou plus efficaces que ceux qui restent connectés en permanence.
C'est une question de concentration et de disponibilité», explique Rémy Oudghiri, directeur du département tendances et prospective d'Ipsos, qui a publié en 2013 .
PAR ICI, LA « DIGITAL DETOX »
Trop de nourriture, trop d’alcool, le concept de detox est mis à toutes les sauces. Il a le vent en poupe. Mais que se passe t-il dans le monde connecté qui est le nôtre, quand il s’agit de laisser son portable au vestiaire, de débrancher, de déconnecter ? Un hôtel 5 étoiles propose ce programme, pour une cure de l’extrême.
Attention, âmes sensibles s’abstenir. Surtout, attention aux personnes hyper connectées, incapables de se passer de leurs smartphones ne serait-ce qu’une minute… Dans l’air du temps, ou justement à contrepied de l’air du temps, il existe une cure thermale qui permet cette expérience ultime, no limit même : lâcher son téléphone et les activités qui vont avec : twitter, envoyer des SMS, tapoter, téléphoner, jouer, lire ses emails… On a cité le bien nommé Vichy Spa Hôtel Les Célestins. Comme son nom l’indique, cet hôtel de luxe, il a 5 étoiles, se trouve à Vichy.
Les personnes qui participent à ce programme de « digital detox », commencent par déposer l’objet de leur addiction dans un coffre. Oui, un coffre, vous avez bien lu. Mais les responsables de l’hôtel ne jettent par pour autant la clé dans le lac d’Allier ! Ah. Ouf. On dit smartphone, mais le même sort est réservé aux ordinateurs et aux tablettes. Ensuite, quand même, les participants ne sont pas fouillés. Ils peuvent vaquer à leurs occupations et se faire faire tous les soins du monde. Gageons qu’il faut une petite adaptation pour s’habituer à ne plus avoir son portable à portée de main ou d’oreille.
Pourtant, la « digital detox » est une affaire sérieuse. Comme une cure de… désintoxication justement. Un programme pour empêcher de potentiels burn-out, des problèmes de surchauffe et éviter de disjoncter. Surtout, c'est un programme pour se libérer de ce qu’on appelle : la peur de rater une information capitale. En Anglais, Fear of missing out, expression radicale, ou abrégée : FOMO. Ça a l’air d’une blague.
Pourtant non. Il faut savoir que deux utilisateurs sur cinq ne peuvent pas se passer d’Internet plus de trois jours. 51 % des cadres regardent tous les jours leurs e-mails, même une fois couchés. Dans cet hôtel, et lors de ce programme, pas plus de télévision. La nourriture servie est plutôt basse calorie. Les deux vont ensemble paraît-il : digital detox et detox alimentaire. Sophrologie aussi pour se figurer son smartphone disparaître dans un grand sac. Massage pour éliminer les ondes numériques et toxiques… C’est la déconnexion volontaire, le régime 2.0, apprendre à débrancher, pour se reconnecter avec soi-même. Vite mon portable pour appeler les secours !
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Published by Pierre DASSIGNY dans digital detox sully sur loire pierre dassigny psychotherapiepsychothérapeute psychothérapie
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